Dans le secteur du funéraire, les familles du défunt se doivent de définir le type d’inhumation qu’elles envisagent d’appliquer. Avez-vous un proche qui vient de succomber ? Ce doit être dur, mais il vous faut faire le choix de type d’inhumation pour que vous puissiez lui dire adieu et lui rendre le dernier hommage. Tour d’horizon des différents types d’inhumation parmi lesquels vous pouvez choisir.
L’enterrement, la pratique funéraire la plus répandue
Presque la grande majorité des autorités au monde autorisent la pratique de l’enterrement dans leur territoire. La France en fait partie. Il s’agit d’une pratique funéraire qui consiste à enterrer le défunt, généralement dans une tombe.
Certaines familles se permettent d’enterrer celui-ci avec le cercueil qu’elles l’ont transporté jusqu’au lieu de l’inhumation. D’autres enterrent leur défunt dans sa tombe tel qu’il est, c’est-à-dire sans procéder à l’utilisation d’un cercueil.
Pourtant, les familles se doivent d’envelopper le corps de la dépouille dans un linceul. Il faut que le linceul dispose d’une grande épaisseur, de peur faire répandre les moindres odeurs émanant des stigmates.
L’humusation….la transformation du corps de défunt en compost
Un type d’inhumation désormais autorisé dans de très nombreux pays au monde, l’humusation est un processus consistant à réduire le corps du défunt compost. Elle est l’inhumation la plus recommandée en France, de par son caractère écologique.
Avec cette pratique funéraire, le défunt est in extenso dévêtu et enveloppé dans un linceul en papier crépon, qui est biodégradable. Avant toute opération liée au compostage, la célébration d’une cérémonie s’impose. Ladite cérémonie peut être civile ou religieuse.
Une fois la cérémonie terminée, les humuseurs procèdent à l’humusation. Ils utilisent les microorganismes qu’ils ont à leur disposition pour entamer l’humusation. Aussi, ils veillent à couvrir le corps de la dépouille par des feuilles mortes, des pelouses pour faciliter le processus de compostage.
Dans cette optique, les humuseurs font en sorte que la temperature qui sévit dans le compost se hisse jusqu’à 70°c. Par conséquent, la réduction du corps du défunt en compost ne se fait pas attendre ; un an au maximum est envisageable.
L’incinération ou crémation
La crémation est un processus funéraire qui consiste à incinérer la dépouille, tirant son origine dans les Anglo-saxons. Le processus n’est baptisé « incinération » que lorsque le défunt se transforme complètement en cendres.
Contrairement à l’humusation, la crémation peut se faire en espace de quelques minutes. Ce sont le transport du défunt et la cérémonie qui peuvent faire perdurer le processus d’inhumation. Avec ce type d’obsèques, il faut surtout un appareil de crémation et des urnes cinéraires.
Dans les pays anglo-saxons, l’incinération peut se pratiquer dans n’importe quel endroit, mais en France, elle ne se fait que devant un établissement spécifique appelé crématorium.
Il est vrai que la crémation peut se réaliser rapidement, mais les familles ne peuvent récupérer les urnes cinéraires que quelques heures après la crémation ou même le lendemain.
À retenir :
L’aquamation figure au palmarès des types d’inhumations, tirant ses racines en Amérique. Presque la quasi-totalité des autorités américaines autorisent cette pratique d’obsèques, mais en France, elle est encore interdite.
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